VERRE (insertion sur porcelaine)
Sur un support vertical, le morceau de verre ne peut pas tenir tout seul.
Il doit être collé avec du I.RELIEF, mélangé à du médium.
Cette pâte doit être épaisse pour ne pas couler.
Enfoncer le morceau de verre dans la pâte, si il reste une couche de I.RELIEF dessous le verre tiendra mieux.
Il faut laisser sécher plusieurs jours avant de cuire.
Lors de la cuisson, le verre va commencer à fondre, s’arrondir et s’alourdir vers le bas.
Cet effet de goutte d’eau va s’accentuer par la chaleur et son poids.
Plus le four sera chaud, plus le verre sera épais et plus il aura tendance à couler.
Après la cuisson qui fixe bien le verre sur la porcelaine, il est possible de recouvrir le I.RELIEF de métaux précieux ou de lustre et cuire une dernière fois à 750°C.
Pour l’application sur support horizontal, il n’est pas obligatoirement nécessaire de coller le verre avec du I.RELIEF. Toutefois pour une bonne adhérence, il faut que le coefficient d’expansion soit compatible avec celui de la porcelaine, et on ne peut le savoir qu’en faisant un essai.
Quelque soit le support, il faut prévoir l’application du verre dans l’avant ou la dernière étape de décoration de la pièce.
Le verre étant fragile, il a tendance à fissurer lors des enfournements.
Qu’est ce que la porcelaine ?
La porcelaine n’est pas issue d’une argile naturelle.
Elle se compose principalement de quartz, de feldspath et de kaolin.
Le quartz et le feldspath sont réduits en poudre avec une meule de granit, puis moulus dans un cylindre en rotation contenant des galets et de l’eau.
Le feldspath permet d’abaisser le point de vitrification de la porcelaine lors de la première cuisson.
1ère étape :
Ces trois ingrédients mélangés à de l’eau permet d’obtenir une pâte plus ou moins liquide, adaptée au procédé de fabrication retenu.
Ce procédé peut-être coulage ou équilibrage
Le coulage : les pièces sont produites par coulage dans un moule en résine poreux. (coulage gravitaire ou sous pression).
Le calibrage : la pâte est pressée par un outil contre les parois.
1ère cuisson ou premier feu: les pièces ainsi obtenues sont mises à sécher. Après le séchage, elles subissent une première cuisson en dessous de 1000°C. L’objet obtenu dit dégourdi de porcelaine est fragile et poreux.
Une porcelaine cuite sans émaillage à haute température de (1200°C à 1400°C) est nommée : BISCUIT DE PORCELAINE
2e étape : Emaillage (glaçure), cette opération consiste à recouvrir le dégourdi d’un revêtement appelé émail.
Il est constitué d’une dispersion aqueuse de pigments métalliques.
L’application est réalisée soit par trempage, soit par pulvérisation au pistolet.
2e cuisson ou deuxième feu : le but de la deuxième cuisson est de transformer l’émail en film vitrifié. Les belles porcelaines translucides sont cuites entre 1260°C et 1300°C, mais certaines, contenant plus de kaolin, ont besoin d’une température de cuisson supérieure (jusqu’à 1400°C).
La cuisson à haute température provoque une vitrification en profondeur qui rend indissociables le biscuit et sa glaçure.
3e étape : est la décoration de la porcelaine.
Les pièces sont peintes à la main, ou sont décorées sous forme de décalcomanie.
3e cuisson ou troisième feu : Consiste à cuire la porcelaine décorée. La température varie en fonction du décor.
TEMPERATURES DE CUISSON :
Pour tout ce qui est peinture sur porcelaine, le premier palier est de 300°C en 90 MN (1h30)
Pour la porcelaine à usage alimentaire, il ne faut pas se poser de question et cuire tous les pigments à 840°C.
- Fibre de verre : 300°C 90mn 980°C 5mn
- Bleu : 300°C 90mn 950°C 15 mn
- Autres couleurs : 300°C 90mn 850°C 15mn
- Verre posé/billes : 300°C 90mn 850°C 5mn
- Pourpre : 300°C 90mn 860°C 15mn
- Rouge : 300°C 90mn 800°C 15mn
- Tressaillage
- Or lustre sur fond blanc
- Relief : 300°C 90mn 820°C 15mn
- Relief insertion sur verre : 300°C 90mn 750°C 15mn Or/platine
- Sur couleur ou relief
- Craquelage / gomme arabique
- Couleurs cadmium : 300°C 90mn 780°C 15mn
- Peinture sur verre : 30°C 5mn 580°C 20mn
- Faïence : 400°C 180mn 760°C 10mn